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Pas de "composé particulier" à l'origine de l'odeur de soufre en Ile-de-France, selon la préfecture

L'odeur, également comparable à celle d'oeuf pourri, a été ressentie dimanche soir dans le nord de Paris, selon les témoignages de très nombreux internautes sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo
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La place de la Concorde, à Paris, le 22 avril 2020. (VINCENT CURUTCHET / DARK FRAME / AFP)

La préfecture de police de Paris a indiqué lundi 11 mai au soir ne pas avoir "identifié de composé particulier" qui aurait pu être à l'origine d'une odeur de soufre ressentie en Ile-de-France dans la nuit de dimanche à lundi.

Cette odeur d'œuf pourri a été signalée par de nombreux internautes dans plusieurs arrondissements de la capitale, ainsi que dans la petite couronne, et a suscité de nombreuses interrogations. L'odeur a été signalée jusqu'à Melun (50 km au sud de Paris) et Meaux (50 km à l'est de Paris), d'après les pompiers de Seine-et-Marne.

"Le laboratoire central de la préfecture de Police de Paris a effectué et analysé des prélèvements d'air. Ces analyses n'ont pas permis d'identifier de composé particulier, notamment soufré qui aurait pu être à l'origine de ces odeurs", selon un communiqué de la préfecture. "La préfecture de Police rappelle par ailleurs qu'elle n'a eu connaissance d'aucun événement du type incident industriel sur la région qui aurait pu en être la source", poursuit-elle.

Liée "aux récentes intempéries" ?

Cette odeur est "vraisemblablement liée aux récentes intempéries", avaient indiqué dès dimanche soir les pompiers de Paris à franceinfo. Ces derniers confirmaient que cette odeur de soufre avait été "ressentie sur plusieurs départements". Elle a été "prise en compte" par les pompiers, mais "cette odeur ne correspond à aucune intervention particulière en cours".

"L'odeur de soufre était reconnaissable mais la concentration très, très faible", a de son côté indiqué Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris. Deux hypothèses étaient envisagées : "la source assainissement" des eaux usées et "un nuage de dioxyde de souffre qui arrive de l'étranger", a-t-il ajouté. Sur ce dernier point, "les experts nous disent que c'est possible", a-t-il poursuivi, sans plus de précisions.

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