JO de Paris 2024 : "Il n'y a pas d'inquiétude" concernant l'eau de la Seine, estime Emmanuel Grégoire, conseiller à la mairie de Paris

Les pluies tombées vendredi et samedi sur Paris ont souillé la Seine et contraint les organisateurs des Jeux olympiques à annuler le second entraînement prévu lundi matin dans le fleuve, après celui de dimanche.
Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Grégoire, député socialiste et conseiller de Paris, invité lundi 29 juillet sur franceinfo. (FRANCEINFO)

"Il n'y a pas d'inquiétude du côté du Comité d'organisation qui va continuer les tests" sur la qualité de l'eau de la Seine, assure Emmanuel Grégoire, député socialiste et conseiller de Paris, invité lundi 29 juillet sur franceinfo, alors que le deuxième entraînement de triathlon prévu dans la Seine a dû être annulé à cause d'une qualité dégradée de l'eau après des épisodes de pluie de vendredi et samedi.

"Je ne vois ni du côté des fédérations sportives et des pays qui participent à ces épreuves de triathlon, ni du côté du Comité d'organisation d'inquiétudes insurmontables", poursuit-il. "On va très sereinement attendre les résultats qui seront pris la nuit prochaine", précise l'ex-Premier adjoint à la mairie de Paris. 

Les épreuves de triathlon doivent se tenir mardi et mercredi, avant la natation en eau libre la deuxième semaine des JO de Paris. Si la qualité de l'eau du fleuve est jugée suffisante par les organisateurs, l'épreuve masculine de triathlon se fera sans reconnaissance préalable du parcours de natation, dont le départ sera donné au niveau du pont Alexandre III. "

On savait que s'il y avait des pluies très très importantes dans les jours qui précédaient les épreuves, il y avait un risque", évacue Emmanuel Grégoire. Le soleil est toutefois revenu sur la capitale depuis dimanche et "on attend aujourd'hui (lundi) une belle journée d'ensoleillement qui est un élément essentiel pour rétablir les équilibres", avance-t-il. 

"Pas d'inquiétude", selon Emmanuel Grégoire alors que l'Etat et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d'euros pour rendre la Seine et son principal affluent, la Marne, baignables en vue des JO et ensuite pour le grand public. Ces investissements n'ont pas été "faits pour une épreuve de triathlon, c'est un investissement pour les 50 ou 100 prochaines années", défend l'ancien premier adjoint. Des réalisations pour "redonner au fleuve la qualité d'eau qu'il mérite", et qui vont accélérer "le retour à une Seine plus saine" avec des "aménagements de zone de baignade grand public à partir de l'année prochaine".

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