La mairie de Paris se fâche et reprend en main l'installation du nouveau Vélib
Dans une interview accordée à "L'Opinion", l'adjoint au maire de Paris chargé des transports indique que des personnels municipaux vont être mobilisés pour permettre de rattraper le retard pris par l'opérateur Smovengo.
La mairie de Paris va changer de braquet. La municipalité a annoncé s'impliquer pour rattraper le retard accumulé par Smovengo, le nouveau concessionnaire des Vélib', après avoir contesté l'échec du déploiement selon le calendrier prévu. "Smovengo n'y arrive pas. La mairie de Paris a décidé de reprendre les choses en main pour rattraper le retard", a ainsi affirmé Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris dans une interview publiée jeudi 1er mars par L'Opinion.
Après avoir reçu le prestataire à la mairie de Paris, il y a une dizaine de jours, l'adjoint chargé des transports et de l'espace public montre des signes d'agacement : "Il est clair que le compte n'y est pas. Nous l'avons d'ailleurs dit au prestataire, avec lequel nous avons un rapport franc et direct. Il est urgent de redresser la barre."
Moins d'un quart des stations opérationnelles
Des personnels municipaux (services techniques, experts, ingénieurs) sont en conséquence dépêchés aux côtés de Smovengo, du gestionnaire du réseau électrique Enedis et des entreprises de travaux publics pour "encadrer le déploiement et faire le travail nécessaire", a précisé Christophe Najdovski.
Smovengo, préféré à l'ancien prestataire JC Decaux lors d'un appel d'offres public pour renouveler le parc de vélos en libre-service de Paris, promettait de déployer la totalité des 1 400 nouvelles stations (soit 20 000 Vélib' dont 30% de véhicules électriques) entre le 1er janvier et le 31 mars. Selon des données du site Vélib' Métropole traitées par le journal Le Parisien, 323 stations étaient opérationnelles au 1er mars sur les 1 400 promises pour la fin du mois.
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