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Véhicules libre-service : des investissements coûteux

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Véhicules libre-service : des investissements couteux
Véhicules libre-service : des investissements couteux Véhicules libre-service : des investissements couteux (FRANCE 2)
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Vélos libres d'accès, voitures partagées, scooters électriques... Pour ces services, l'investissement est coûteux, mais est-il rentable ?

Ils circulent dans toutes les rues des grandes villes, vélos libres d'accès, voitures partagées ou encore scooters électriques. Des véhicules en libre-service de plus en plus utilisés par les Français. Chaque commune veut désormais avoir son propre service. Mais combien cela coûte-t-il réellement aux municipalités ? Est-ce vraiment rentable ?

En déficit

À Paris, la voiture star, c'est l'Autolib, peu chère pour les usagers bien plus pour les villes. Pour obtenir l'installation d'une station, 6 places en moyenne, chaque commune doit dépenser 50 000 euros. En contrepartie, ici, le groupe Bolloré reverse 4 500 euros par an par station aux mairies. Un maire de banlieue parisienne a investi en 2014 dans les Autolibs. En principe, il doit amortir son investissement en 10 ans. Cela ne sera peut-être pas le cas, car dans toute l'Ile-de-France, 200 stations ne sont pas rentables. Dans toute la région, le déficit se creuse, il devrait atteindre 179 millions d'euros d'ici 2023. Le groupe Bolloré ne couvrira pas au-delà de 60 millions d'euros. Alors les villes vont-elles devoir combler ce déficit ?

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