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Jean-François Copé, le nouvel homme fort de l'UMP, a lancé samedi la mobilisation pour la réélection de Nicolas Sarkozy

"Diversité dans l'expression mais unité dans l'action" : le nouveau secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a lancé le mot d'ordre pour 2012, samedi, lors de son premier Conseil national à la tête du parti, porte de Versailles à Paris.M. Copé a par ailleurs annoncé que le débat sur l'identité nationale sera relancé pour 2012.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Jean-François Copé en novembre 2010 (AFP - Jacques Demarthon)

"Diversité dans l'expression mais unité dans l'action" : le nouveau secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a lancé le mot d'ordre pour 2012, samedi, lors de son premier Conseil national à la tête du parti, porte de Versailles à Paris.

M. Copé a par ailleurs annoncé que le débat sur l'identité nationale sera relancé pour 2012.

Marine Le Pen en ligne de mire
A la tribune, le secrétaire général de l'UMP a prôné pour le parti présidentiel un "retour à fond" aux fondamentaux de la droite, et notamment à "la fermeté", pour faire échec à la remontée du Front national dans les derniers scrutins et sondages.

"A nous d'être très offensifs, à l'image de ce que fait (le ministre de l'Intérieur) Brice Hortefeux dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre l'immigration clandestine", a dit Jean-François Copé, qui s'est prononcé en outre pour une relance du débat sur l'identité nationale, abandonné au printemps dernier après avoir créé de vifs remous.

En coulisses, Jean-François Copé a ajouté qu'il estimait nécessaire de mener "une réflexion sur ce qu'exige, ce que veut dire être français, d'appartenir à une communauté nationale, de partager un projet individuel et un projet collectif".

"Tout cela, c'est le coeur même de l'appartenance à une nation. Je pense qu'il faut absolument revenir sur cela parce qu'il y a beaucoup trop de non dits dans notre pays. Et (la dirigeante du Front national) Marine Le Pen surfe beaucoup sur ces non-dits", a-t-il ajouté. D'ailleurs, a-t-il ajouté, Marine Le Pen "c'est son père", "la même personnalité", les "mêmes techniques", les mêmes amalgames".

Le Premier ministre est venu clore les débats "sans rivalité"
François Fillon
a plaidé samedi pour l'unité de l'UMP, sujette aux divisions depuis le remaniement, dans l'optique de 2012, affirmant ne pas être l'homme d'un "clan", et s'est attaqué au PS où les candidats aux primaires "se disputent la rose à grands coups de sécateur".

"Je n'ai de rivalité avec aucun d'entre vous et je ne suis l'interprète d'aucun clan : voilà pourquoi je serai toujours au service de cette analyse politique", a déclaré le Premier ministre devant le conseil national de l'UMP et Jean-François Copé en tête.

"A 18 mois des échéances nationales, à quelques mois des cantonales et des sénatoriales, sachez que je ne vous ménagerai pas mon appui. Le projet que je vous propose, c'est de gagner", a-t-il lancé.

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