Les frères Belhoucine, jihadistes français proches d'Amedy Coulibaly, seraient morts en Syrie
Les deux frères avaient été identifiés à leur arrivée en Turquie, aux côtés d'Hayat Boumeddienne, compagne de l'auteur de l'attaque contre l'Hyper Cacher.
Ils avaient quitté la France quelques jours avant les attentats de janvier 2015, accompagnés de la compagne du terroriste Amedy Coulibaly. Les frères Mohamed et Mehdi Belhoucine seraient morts, affirme une source proche du dossier à l'AFP, mardi 9 février.
Mohamed Belhoucine, 28 ans, a été "tué au combat" tandis que son frère Medhi, 24 ans, est "mort des suites de blessures de guerre mal soignées", affirme "Le Petit Journal" de Canal+, qui dit tenir l'information de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon une autre source de l'agence de presse, l'information n'a pas été recoupée pour l'instant.
[INFO #LPJ]
— Le Petit Journal (@LPJofficiel) 9 Février 2016
Les frères Belhoucine étaient soupçonnés d’avoir joué un rôle dans les attentats de janvier 2015 pic.twitter.com/QwKNec9dgY
Des frères connus des services de renseignement
Les deux frères n'étaient pas considérés comme des cadres de premier plan du groupe Etat islamique. Mais ils étaient partis le 2 janvier en Syrie aux côtés d'Hayat Boumeddiene, la compagne d'Amedy Coulibaly, l'auteur de l'attaque contre l'Hyper Cacher et l'assassin de Clarissa Jean-Philippe. L'aîné des frères et la jeune femme avaient alors été identifiés à leur entrée en Turquie sur des images de vidéosurveillance à l'aéroport d'Istanbul.
Durant leurs investigations, les enquêteurs ont retrouvé sur un drapeau du groupe Etat islamique une trace ADN semblable à celle identifiée dans l'appartement d'un des frères Belhoucine. Ce drapeau avait été découvert dans un appartement de Gentilly (Val-de-Marne) où a logé Amedy Coulibaly avant les attentats.
Ancien brillant élève ingénieur, Mohamed Belhoucine était connu des services de renseignement. Il avait été arrêté en 2010 et condamné en 2014 à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour sa participation à une filière acheminant des combattants jihadistes en Afghanistan. Son cadet Mehdi, étudiant en mécanique électronique, avait été interrogé dans cette affaire, sans être poursuivi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.