Terrorisme : le profil des jihadistes potentiels
Le Figaro a dressé la carte de la radicalisation en France grâce aux chiffres du ministère de l'Intérieur. 8 250 individus ont été recensés. Une cartographie qui nous éclaire aussi sur les profils de ces extrémistes.
Repli identitaire, une apologie du terrorisme ou une hostilité aux institutions, autant de signes qui peuvent être repérés par les services de l'État ou par l'entourage des personnes concernées. Le dernier bilan dressé par le ministère de l'Intérieur et publié mardi 2 février indique un phénomène de radicalisation en augmentation en France. Aujourd'hui, 8 250 personnes ont été signalées comme radicalisées. C'est plus du double que les chiffres de l'an dernier qui indiquaient 4 015 personnes recensées. Sur tout le territoire, aucune région n'est épargnée, mais l'Ile-de-France, le Rhône, le Nord, la Haute-Garonne et les Alpes-Maritimes se détachent avec le plus grand nombre de cas recensés.
7,5% font le jihad
Le basculement vers l'islamisme radical n'est pas lié qu'à la pratique religieuse. Il peut se faire au contact d'autres personnes, notamment en prison, ou bien sur internet. Phénomène nouveau : de plus en plus de jeunes sont concernés : une personne sur cinq a moins de 18 ans. Autre chiffre inquiétant : le nombre de femmes représente 40% des signalements. Enfin, plus de 600 personnes sont parties se battre en Syrie ou en Irak (7,5%).
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