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L'IGS a été saisie jeudi après les plaintes de 3 jeunes de 18-19 ans pour violences policières au commissariat de Gagny

Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny, les jeunes disant avoir été victimes d'un placement en garde à vue abusif, selon une source judiciaire vendredi.Les faits se sont produits le 13 mars, alors qu'une quinzaine de jeunes étaient venus au commissariat pour prendre des nouvelles d'un autre jeune arrêté pour conduite en état d'ivresse.
Article rédigé par France2.fr
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Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny, les jeunes disant avoir été victimes d'un placement en garde à vue abusif, selon une source judiciaire vendredi.

Les faits se sont produits le 13 mars, alors qu'une quinzaine de jeunes étaient venus au commissariat pour prendre des nouvelles d'un autre jeune arrêté pour conduite en état d'ivresse.

Un affrontement avec des policiers avait suivi et les trois jeunes - dont deux frères - avaient alors été interpellés pour violences et rébellion, avant de passer 43h en garde à vue. Ils avaient ensuite déposé plainte pour violences, accusant des policiers de leur avoir porté des coups. L'Inspection générale des services (la police des polices) avait été été saisie jeudi.

Les policiers mis en cause contestent formellement les accusations. Un des frères a témoigné sur France Info. "J'ai été giflé à trois reprises. Et durant ma garde à vue, un policier est entré dans ma cellule, il était suivi de cinq collègues. Il m'a dit: je n'ai plus d'arme, plus de matraque, plus de plaque. Et que si je voulais le frapper, il ne fallait pas que je le loupe, parce que moi, il ne me louperait pas", a-t-il dit.

Cette affaire survient alors que le débat sur la procédure de la garde à vue est vif en France en raison de la banalisation de cette procédure coercitive, qui a été utilisée plus de 800.000 fois en 2009. Une réforme est annoncée par le gouvernement.

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