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La ministre française de l'Economie a indiqué jeudi que le texte sur la taxe carbone allait être revu

Au lendemain du camouflet infligé par le Conseil constitutionnel, le gouvernement fait bloc. Après Chantal Jouanno hier, c'est au tour de Christine Lagarde d'enfoncer le clou."On va reprendre la copie et on va corriger sur ce point-là", a-t-elle dit sur RTL se référant aux industries soumises aux quotas d'émission qui devaient échapper à l'impôt.
Article rédigé par France2.fr
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La ministre de l'Economie, Christine Lagarde. (France 2)

Au lendemain du camouflet infligé par le Conseil constitutionnel, le gouvernement fait bloc. Après Chantal Jouanno hier, c'est au tour de Christine Lagarde d'enfoncer le clou.

"On va reprendre la copie et on va corriger sur ce point-là", a-t-elle dit sur RTL se référant aux industries soumises aux quotas d'émission qui devaient échapper à l'impôt.

Devaient... car le Conseil constitutionnel a critiqué et retoqué l'exonération de la taxe carbone pour les industries polluantes.

En revanche, concernant les agriculteurs et le secteur des transports, eux aussi partiellement exonérés de taxe carbone, le Conseil n'a "pas critiqué" cette disposition et il n'y a "donc pas de raison d'y revenir", a affirmé Mme Lagarde.

La ministre a par ailleurs assuré que la taxe carbone serait une opération blanche pour les ménages: "en principe, tout ce qui est prélevé sera restitué", a-t-elle promis.

La nouvelle mouture doit être présentée le 20 janvier en conseil des ministres. Elle sera soumise au Parlement en février et devrait entrer en vigueur "au mieux au mois d'avril", selon la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno.

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