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Le crédo de Hollande en Corrèze : "crédibilité, présidentialité et humanité"

Le candidat socialiste a arpenté samedi son fief en affichant confiance et combativité. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande lors d'un repas des retraités en Corrèze le 7 janvier 2012. (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

A près de cent jours de la présidentielle, François Hollande a dévoilé samedi 7 janvier en Corrèze l'esprit de sa campagne qui alliera "crédibilité, présidentialité mais aussi humanité" et il a promis de "se cramponner" face son rival Nicolas Sarkozy auquel il oppose "une vision, une capacité à comprendre le pays".

Dans son fief de Corrèze qu'il arpente depuis trente ans, l'heure est aux voeux. Voeux de président du Conseil général, voeux aux militants... Une plongée dans ce département rural où son premier mandat remonte à 1983. "Je ne suis pas né en Corrèze mais pourtant mes racines sont ici. J'ai été pour ainsi dire implanté d'abord, greffé ensuite. J'ai puisé à toutes les sources pour construire une légitimité démocratique".

"Confiant jusqu'à un certain point"

"Cette campagne devra montrer bien sûr de la crédibilité, de la présidentialité et aussi de l'humanité. Ce sera une dimension très importante", assure le député. François Hollande se dit "confiant jusqu'à un certain point, jusqu'à ce que les lecteurs votent". Il redoute l'argument brandi par le camp sarkozyste sur "le risque de changer de capitaine" dans la crise.

Pour lui, Nicolas Sarkozy veut montrer que "dans cette période de tumulte, il a l'initiative", mais, estime-t-il, "sa parole a perdu une grande part de sa force, son crédit". Un exemple ? la TVA sociale "Il a commencé par alléger l'impôt des riches et va finir avec un renforcement de l'impôt des pauvres".

Un mot pour Chirac

De voeux en voeux à Tulle, le candidat promet la combativité: "Je reste sur la formule qui m'a été donnée par plusieurs d'entre vous lorsque la situation était rude. Le mot d'ordre, le slogan, c'était 'Cramponnez-vous !'"

Il n'oublie pas l'autre Corrézien célèbre, Jacques Chirac. "C'est un Corrézien qui avait succédé en 1995 à Francois Mitterrand. Je veux croire qu'en 2012, ce sera aussi un autre Corrézien qui reprendra le fil du changement", lance-il à des militants galvanisés, dans un discours très vif tenu dans la soirée.

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