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Le leader de la CGT, B.Thibault, affirme dans l'"Humanité" de lundi que son syndicat doit se "structurer autrement"

M. Thibault a souhaité "élargir l'implantation syndicale" de sa centrale.Le leader de la CGT a identifié plusieurs "facteurs défavorables" à la syndicalisation et reconnu que "les nouvelles adhésions ne compensent pas les pertes, principalement à cause d'une mobilité professionnelle qui bouscule tous les syndicats".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Bernard Thibault en 2011 (AFP/THOMAS SAMSON)

M. Thibault a souhaité "élargir l'implantation syndicale" de sa centrale.

Le leader de la CGT a identifié plusieurs "facteurs défavorables" à la syndicalisation et reconnu que "les nouvelles adhésions ne compensent pas les pertes, principalement à cause d'une mobilité professionnelle qui bouscule tous les syndicats".

Le secrétaire général de la CGT veut faire face à "l'éclatement des collectifs de travail", la mobilité professionnelle et la précarisation subie par les salariés.

"La CGT a le potentiel de développement le plus important" parmi les syndicats, "mais il faut se structurer autrement" car "il y a un éclatement des collectifs de travail, parfois autant de conventions collectives que de métiers dans une même entreprise", a-t-il souligné. "Il faut construire une cohérence d'organisation des salariés, quel que soit leur statut, leur employeur et la taille de leur entreprise", a-t-il ajouté.

M. Thibault a souhaité "élargir l'implantation syndicale" de sa centrale. Le leader de la CGT a identifié plusieurs "facteurs défavorables" à la syndicalisation et reconnu que "les nouvelles adhésions ne compensent pas les pertes, principalement à cause d'une mobilité professionnelle qui bouscule tous les syndicats".

"Dans l'industrie, les emplois détruits, les fermetures d'entreprises pèsent. Dans le commerce (...), il y a moins de 1% de syndiqués. Dans certaines enseignes, la durée moyenne des contrats de travail est de 8 mois, dans certains secteurs, 80% des embauches sont des étudiants salariés", a-t-il dit.

"La syndicalisation dans ces secteurs précarisés ne peut pas se faire dans les mêmes conditions que dans ceux où le CDI domine. On ne peut pas avoir les mêmes ambitions revendicatives quand on a 3% de syndiqués dans un secteur ou 30%", a ajouté le leader syndical.

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