Le Sidaction 2011 a recueilli 5,3 millions d'euros de dons et de promesses de dons dimanche à minuit
"Nous sommse rassurés, les donateurs sont au rendez-vous" a déclaré Eric Fleutelot, directeur-général adjoint de Sidaction lundi.
"Nous sommes même en légère progression par rapport à 2010", a-t-il ajouté: "Le Sidaction 2011 a aussi été l'occasion de rappeler la permanence de l'épidémie en France et la nécessité d'accroître l'accès au dépistage".
Le Sidaction 2011, commencé vendredi et qui prenait fin dimanche soir à minuit, relayé par 18 médias partenaires et une quarantaine de chaînes du satellite, du câble et de la TNT, inaugurait un nouveau slogan pour rappeler que "Face au sida, chaque euro en plus peut faire la différence !".
Pendant trois jours, Sidaction a battu la campagne avec plus de 300 manifestations de soutien, marathons, collectes, matchs... organisées tout le week-end à travers la France sous l'emblème du ruban rouge.
Jusqu'au 11 avril, les promesses de dons sont possibles en composant le 110 ou directement sur le site du Sidaction. L'envoi d'un SMS au 33000 avec le message "don", permet aussi d'aider le Sidaction.
La recherche manque toujours de moyens pour "casser" l'épidémie
2011 marque le 30e anniversaire de la découverte du virus, apparu à l'été 1981.
Alors que la découverte d'un vaccin relève toujours du voeu pieux, 7.000 personnes découvrent chaque année, rien qu'en France, leur séropositivité, tandis que 150.000 seraient porteuses du VIH dont 50.000 sans le savoir.
Pierre Bergé, vice-président de l'association Sidaction, estime que "de plus en plus, chaque don compte". "La lutte contre le Sida doit être une priorité absolue alors qu'il y a moins d'argent public dans une logique financière dramatique" dit-il.
Pour le Pr Yves Lévy, responsable du conseil scientifique de Sidaction, "les ressources actuelles sont insuffisantes pour permettre à la recherche de casser l'épidémie", notamment face à de nouvelles maladies opportunistes liées au vieillissement des malades.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.