Le site du barrage de Sivens est devenu une poudrière
La tension ne faiblit pas sur le site du barrage du Tarn, ce mercredi 4 mars. La police tente toujours de séparer agriculteurs et opposants au projet.
L'ambiance était exécrable ce mercredi 4 mars dans l'après-midi à Gaillac (Tarn). Des sympathisants des zadistes ont voulu se réunir et apporter de la nourriture à leurs camarades présents sur le site du barrage de Sivens. Mais les gendarmes, craignant des affrontements avec les agriculteurs, ne les ont pas laissés entreprendre leur marche, suscitant beaucoup de colère.
"Je ne suis pas là pour aller à l'affrontement. Je viens amener à manger à des camarades. Je ne suis pas là pour me battre", confiait un militant à France 3, avant que la situation ne dégénère.
Les forces de l'ordre en alerte
10 kilomètres plus loin, sur le site controversé, les agriculteurs sont sur le qui-vive. Ils maintiennent leur blocus pour empêcher quiconque de rejoindre les militants déjà sur place. Quelques agriculteurs parviennent à se frayer un chemin parmi les forces de l'ordre pour en découdre avec les opposants qui occupent la ZAD (zone à défendre). Le face-à-face est tendu.
Présente sur place, la journaliste de France 3 Manon Bougault conclut : "Ce soir, la tension est redescendue d'un cran. Certains agriculteurs restent mobilisés autour de la ZAD. Quant aux gendarmes, ils seront encore très nombreux à encercler le site cette nuit".
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