Petroplus confirme la cessation d'activité après le rejet des offres de reprise
Les deux dossiers "de la dernière chance" ont été rejetés mardi midi par le tribunal de commerce de Rouen.
Ils étaient les candidats de la dernière chance. Les deux offres de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), déposées par les groupes panaméen NetOil et libyen Murzuk Oil, ont été rejetées, mardi 16 avril, par le tribunal de commerce de Rouen. Les 470 salariés de l'usine vont être licenciés.
Ces deux dossiers avaient été jugés recevables début avril par les administrateurs judiciaires. La raffinerie, dont la liquidation a été prononcée le 16 octobre, disposait d'une autorisation de poursuite de son activité jusqu'au 16 avril.
Les lettres de licenciement envoyées dès lundi aux salariés
"Malheureusement, les repreneurs n'ont pas été en mesure de lever l'ensemble des ambiguïtés, l'ensemble des doutes qui résidaient dans leurs offres, a annoncé l'avocat du comité d'entreprise aux salariés de la raffinerie, rassemblés devant le tribunal de commerce. En conséquence, le tribunal n'a pu que rejeter les offres qui nous étaient présentées aujourd'hui."
Petroplus a confirmé la cessation d'activité après le rejet de ces ultimes offres de reprise. L'activité du site va cesser dès ce soir et les lettres de licenciement seront envoyées à partir de lundi, rapporte l'envoyée spéciale de France 2, Tiphaine de Tricornot. Certains salariés en appellent à l'Etat au cri de "nationalisation".
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