Les offres de reprise de la société Seafrance n'ont pas encore été départagées.
La décision est reportée pour la société SeaFrance, filiale de la SNCF menacée de liquidation judiciaire.
"Nous avons présenté notre projet de Scop (Société coopérative et participative), et le tribunal (de commerce) nous a donné un délai de trois jours pour répondre à deux questions techniques", a indiqué sans autre précision Didier Cappelle, représentant de la CFDT, syndicat majoritaire de l'entreprise, à l'issue de son audition.
Deux offres de reprise sont à l'étude, l'une associant Louis Dreyfus Armateurs (LDA) au groupe de ferries danois DFDS, l'autre étant un projet de Scop présenté par la CFDT. "On assiste à un scandale où la SNCF a fait un boulevard à la compagnie danoise DFDS", a déclaré le responsable CFDT à la presse.
"La SNCF a assassiné le projet de Scop (porté par la CFDT) en disant qu'elle ne pouvait rien faire pour nous soutenir, et elle donne implicitement son accord au projet de DFDS qui prévoit d'autres suppressions de postes en plus des 700 déjà réalisés", a dénoncé M. Cappelle.
L'audience du tribunal du commerce de Paris où étaient examinées les offres de reprise intervient après le rejet, lundi, par la Commission européenne du plan de restructuration proposé par le gouvernement français. Bruxelles a estimé que cette solution n'était pas conforme aux règles européennes de la concurrence.
La compagnie qui assure la liaison trans-Manche Calais-Douvres emploie 880 salariés CDI et 200 CDD selon les saisons.
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