Cet article date de plus de quatorze ans.

Les salariés de la société Poly Implant Prothèses (PIP) ont menacé samedi de mettre le feu aux locaux de leur entreprise

Une trentaine de personnes occupe les lieux depuis vendredi, à la Seyne-sur-Mer.Ils exigent un rendez-vous à la préfecture et veulent obtenir des "indemnités de licenciement décentes", selon des sources syndicales.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Une trentaine de personnes occupe les lieux depuis vendredi, à la Seyne-sur-Mer.

Ils exigent un rendez-vous à la préfecture et veulent obtenir des "indemnités de licenciement décentes", selon des sources syndicales.

Les salariés affirment avoir disposé des produits inflammables devant l'entreprise et être prêt à y mettre le feu si les forces de police tentent de les déloger.

L'entreprise PIP, qui emploie une centaine de salariés, a été mise en liquidation judiciaire le 30 mars par le tribunal de commerce de Toulon. L'ex-numéro 3 mondial de sa catégorie était en proie depuis plusieurs mois à des difficultés financières et accusait un déficit de 9 millions d'euros au moment de sa liquidation. L'entreprise varoise est soupçonnée d'avoir commercialisé depuis 2006 des implants mammaires défectueux et non conformes à la réglementation.

Le parquet de Marseille a ouvert le 23 mars une enquête préliminaire pour "faux et usage de faux, publicité mensongère et tromperie sur les qualités substantielles d'un produit, mise en danger de la vie d'autrui". L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a demandé le "retrait des implants mammaires pré-remplis de gel de silicone" fabriqués par la société varoise.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.