Séisme dans l'ouest de la France : un mois après, le désarroi des sinistrés de La Laigne
Des rues désertées, et des maisons qui semblent inhabitées. À La Laigne (Charente-Maritime), un mois après le séisme, la vie quotidienne s'est comme arrêtée. Par endroits, les fissures s'aggravent. Même l'église menace toujours de s'effondrer. Il est difficile pour les sinistrés de revenir dans ce décor défiguré. Un habitant sur deux a dû quitter le village. Il s'agit de tous ceux dont l'habitation a été classifiée noire ou rouge par les pompiers, au moment de la constatation des dégâts.
L'état de catastrophe naturelle reconnu
La commune n'a pas les moyens de faire face à toutes les demandes de relogement. Philippe Pelletier, maire (SE) de La Laigne, indique que 64 maisons sont classées noires et 44 classées rouges. Certains ont dû improviser.
À presque 90 ans, Claude Marot passe maintenant ses nuits dans une caravane dans la cour de sa ferme. La maison de cet ancien agriculteur a été classée rouge après le séisme. Le coût total des réparations s'élèverait à près de 300 millions d'euros, selon les assureurs. Les procédures devraient s'accélérer, grâce à l'état de catastrophe naturelle désormais reconnu dans 13 communes des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime.
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