Émeutes en Nouvelle-Calédonie : quels sont les mouvements qui s’opposent ?
La situation politique est plus que jamais instable en Nouvelle-Calédonie. Historiquement, deux mouvements fracturent l’archipel : les indépendantistes, aujourd’hui contre le dégel du corps électoral, et les loyalistes, majoritairement pour. Ces deux mouvements, formés de plusieurs partis politiques, sont frappés par des guerres intestines. Côté loyalistes, la cheffe de file, Sonia Backes, actuelle présidente de la province Sud, ne possède pas la même ligne que son prédécesseur, Philippe Gomès, président du parti Calédonie ensemble.
Un manque de figures fortes de part et d’autre de la table
Côté indépendantistes, le principal mouvement, le FLNKS (Front de libération nationale Kanak et Socialiste), est divisé. Une nouvelle organisation en son sein a émergé pour préparer les manifestations contre la réforme électorale, la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), représentée par Christian Tein. Certains membres se sont radicalisés, et peu à peu désolidarisés. Le manque de figures fortes de part et d’autre de la table complique donc la sortie de crise.
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