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Ariège : sur les traces des colporteurs du XIXe siècle

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En Ariège, dans la commune de Soueix-Rogalle, plusieurs habitants font vivre la mémoire des colporteurs, très nombreux dans ce territoire. Une activité qui impliquait femmes et hommes, qui partaient sur les routes vendre objets religieux et autres produits.
Ariège : sur les traces des colporteurs du XIXe siècle En Ariège, dans la commune de Soueix-Rogalle, plusieurs habitants font vivre la mémoire des colporteurs, très nombreux dans ce territoire. Une activité qui impliquait femmes et hommes, qui partaient sur les routes vendre objets religieux et autres produits. (France 3)
Article rédigé par France 3 - C. Laronce, N. Berthier, C. Pary, N. Murviedro, Drone : Fly-in-Sky
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En Ariège, dans la commune de Soueix-Rogalle, plusieurs habitants font vivre la mémoire des colporteurs, très nombreux dans ce territoire. Une activité qui impliquait femmes et hommes, qui partaient sur les routes vendre objets religieux et autres produits.

Il y a plus d'un siècle, le voyage des colporteurs ariégois commençait toujours le long des chemins creux. Leur caisse en bandoulière, ils disaient au revoir à leurs Pyrénées. "Dans tous les hameaux, il y avait au moins un colporteur par famille, si ce n'est plus, puisqu'apparemment, ça se transmettait de père en fils", explique Pierre Jouas, bénévole de l'association Patrimoine Soueix-Rogalle. "On en a recensé pas loin de 2 000 pour le canton, ici." Point de démarrage de cette tradition, l'apparition de la Vierge à Lourdes (Hautes-Pyrénées). Les colporteurs ont ensuite vendu beaucoup d'objets religieux, avec comme espoir de lutter contre la misère. 

"Il fallait avoir du baratin pour endormir les gens"

 

Dès 1858, femmes et hommes partent sur les routes à l'année, ou de manière saisonnière, l'hiver. Pierrette Raufaste a elle gardé le souvenir précis d'un lointain grand-père colporteur. "Il allait vendre des lunettes, des chapelets, de l'eau, et ce qu'il pouvait. Et après, même, il faisait le guérisseur, je pense. Alors imaginez-vous si on était guéri ! [...] Il fallait avoir du baratin pour endormir les gens", sourit-elle.

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