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Hérault : une plainte déposée par les conchyliculteurs de l'étang de Thau après une contamination de coquillages

Selon France Bleu Hérault, les éleveurs de coquillage ont décidé de déposer plainte contre l'agglomération de Sète pour atteinte à l'environnement, après que des coquillages ont été contaminés.
Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Hérault
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Vue générale d'un parc d'huitres dans l'étang de Thau à Marseillan prise le 16 aoùt 2008. (PASCAL GUYOT / AFP)

Une plainte a été déposée par les conchyliculteurs de l'étang de Thau (Hérault) après la contamination de coquillages, fin décembre 2022, par un virus, rapporte vendredi 13 janvier France Bleu Hérault. Après plusieurs cas déclarés d'infections alimentaires collectives après avoir mangé des huîtres en provenance de l’étang de Thau, le préfet de l’Hérault avait décidé, le 28 décembre, de suspendre provisoirement la récolte et la commercialisation des huîtres, des moules et des palourdes en provenance de ce secteur de production, en raison d'analyses qui révélaient la présence de norovirus dans certains coquillages. Le norovirus est notamment responsable de la gastro-entérite. Les conchyliculteurs avaient évoqué "une perte sèche" pour la fin d'année 2022 et le mois de janvier.

Le Comité régional conchylicole de Méditerranée (CRCM) a donc décidé de déposer une plainte contre Sète Agglopôle pour atteinte à l'environnement. Cette semaine, une réunion entre tous les acteurs, professionnels, collectivités, banques, mutuelles a acté les dispositifs de soutien financiers dont vont pouvoir bénéficier les conchyliculteurs. 

Les services de l'État font "tout" afin de lever l'interdiction de la commercialisation, affirme le préfet

Sans commenter la plainte, le préfet de l'Hérault Hugues Moutouh a indiqué vendredi sur France Bleu Hérault que les éleveurs n'étaient "pas à l'origine du norovirus". Selon lui, la contamination provient "sans doute de pluies importantes, qui ont favorisé le déversement dans le bassin d'eaux usées brutes, non correctement traitées". Hugues Moutouh a également précisé qu'un travail a été "engagé par Sète Agglopôle depuis un certain nombre d'années sur la modernisation d'installations pour éviter que les débordements d'eaux pluviales ne viennent favoriser l'arrivée d'eaux polluées dans le bassin".

Le préfet a souligné par ailleurs que les services de l'État font "tout" afin de lever l'interdiction de la commercialisation des coquillages "après des analyses".

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