Plusieurs organisations syndicales ont appelé les salariés à se mobiliser mardi. Des perturbations sont à prévoir.
« Non à l"austérité » : c"est le « mot d"ordre national » de cette journée selon le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault. L"intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires appelle à une vaste journée de mobilisation mardi contre le plan de rigueur du gouvernement.
Près de 200 manifestations sont prévues dans toute la France. Bordeaux, le cortège partira à 11h30, à Lyon à 11h et à Paris à 14h, de la place de la République. Résultat : des perturbations sont à prévoir, notamment dans les transports. Dans la capitale, la RATP annonce un trafic perturbé sur les lignes A et B du RER, tandis que les métros, les bus et les tramways devraient circuler normalement, à l'exception de la ligne 5. La RATP met à disposition des usagers un site internet qui contient l'état du trafic en temps réel.
Du côté de la SNCF, 3 TGV sur 4 en moyenne devraient circuler ce mardi. Les perturbations sont annoncées sur la région PACA, la vallée du Rhône et les Alpes sur le site infolignes.com. Un train corail sur deux en moyenne sera maintenu.
Des difficultés ne sont pas non plus à exclure pour 39 réseaux de transport urbain, dont ceux de Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse et Strasbourg. Des préavis de grève ont aussi été déposés dans la fonction publique territoriale, chez EDF ou GDF-Suez, ainsi que chez Renault, Airbus et Perrier.
En revanche, à Poitiers, aucun bus ne circulait mardi matin, les grévistes ayant bloqué le dépôt. A Nice, le réseau de bus et autocars était assez perturbé avec des arrêts de travail prévus de 9 h à midi, mais pouvant durer jusqu'à 24 heures sur certaines lignes. Le tram ne fonctionnait pas de 9H jusqu'en début d'après-midi.
Objectif :'"être à l'écoute des salariés", pour le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, qui ne s'attend toutefois pas à une mobilisation comparable à celle de 2010 pour les retraites. Il participera à une flashmob à Paris à la mi-journée. Les cinq confédérations -FO ayant défilé en solo le 20 septembre- ont voulu opposer une réponse unitaire des salariés, retraités et chômeurs au plan gouvernemental contre les déficits.
Tous réclament des « mesures urgentes » en faveur d"une « autre répartition des richesses ». L'intersyndicale réclame notamment l'abandon du doublement de la taxation des complémentaires santé, la défiscalisation des heures supplémentaires et le soutien du pouvoir d'achat. Elle souhaite la mise en œuvre de la taxe sur les transactions financières", et faire de l'emploi une priorité. Elle demande aussi l'arrêt des suppressions d'emplois dans la Fonction publique.
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