Policiers en colère : deux d'entre eux témoignent
Près de 5 000 policiers manifesteront mercredi 14 octobre. En colère, ils dénoncent notamment un manque de moyens.
Manque de reconnaissance, manque de moyens, l'année 2015 a été marquée par les attentats et un renforcement des missions de sécurité et de surveillance. Beaucoup de policiers se disent aujourd'hui épuisés.
Pris pour cible
La semaine dernière encore, un brigadier de 36 ans a été touché par balle près de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Son pronostic vital est toujours engagé. Le drame est vécu comme un véritable traumatisme dans la profession. Benoît, policier de la brigade anticrimanilté dans le Val-de-Marne, exerce depuis 13 ans. Face aux agressions de plus en plus violentes et fréquentes, il dénonce le manque de moyens. Depuis les attentats de janvier, sa mission comme celle de nombreux policiers, a évolué. Il est de plus en plus sollicité sur des opérations de surveillance, bien loin de la lutte contre la délinquance. Comme 5 000 autres policiers, il ira manifester demain, mercredi 14 octobre, pour faire entendre sa voix, celle d'un officier désabusé et en colère.
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