Sinistrés de Marseille : le difficile relogement
Il y a presque deux mois, deux immeubles vétustes de Marseille (Bouches-du-Rhône) s'effondraient, faisant huit morts.
La mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône) a annoncé, vendredi 28 décembre, avoir pris 100 arrêtés de périls graves et imminents, deux mois après l'effondrement meurtrier de deux immeubles rue d'Aubagne. "C'est justement pour éviter absolument un nouveau drame que tous ces arrêtés de périls ont été pris", rapporte le journaliste Théo Souman, en direct de Marseille. "Depuis le 5 novembre, 200 immeubles ont été évacués par précaution, dans toute la ville de Marseille. Ils ont été expertisés et, pour la moitié, ils ont été frappés d'un arrêté de péril. Cela signifie que l'hébergement d'urgence, à l'hôtel, va devoir se prolonger encore un peu, le temps pour la mairie de Marseille de trouver une solution adaptée à chacun", explique le journaliste.
1 600 personnes évacuées
Un hébergement d'urgence qui reste très difficile à vivre, bien que pris en charge financièrement. Depuis un an, Sophie D. et son compagnon vivent dans une chambre d'hôtel. L'étudiante était locataire au 65 de la rue d'Aubagne. Elle a tout perdu dans l'effondrement de son immeuble. Les deux appartements qu'on lui a proposés ne lui convenaient pas, ce qui rallonge leur séjour à l'hôtel. Le jeune couple ne supporte plus cette situation. À Marseille, 1 600 personnes ont été évacuées de leur logement depuis le 5 novembre.
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