Cet article date de plus de sept ans.

Quand Christophe Castaner défendait les "conséquences heureuses" des emplois aidés

Publié
Temps de lecture : 2min
Christophe Castaner
Christophe Castaner Christophe Castaner
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Christophe Castaner porte-parole du gouvernement défend la position du gouvernement sur les contrats aidés. Un revirement par rapport à sa position en novembre 2016.

"Ce sont des emplois précaires qui ne mènent pas à l’emploi durable", assure Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement au sujet des contrats aidés. "Est-ce que les emplois aidés sont une bonne chose pour la France? La réponse est non!", a-t-il développé sur BFMTV le 27 août dans la droite ligne du gouvernement. 

Les contrats aidés sont "coûteux" et "pas efficaces dans la lutte contre le chômage", expliquait ainsi début août la ministre du Travail Muriel Pénicaud, répondant à des députés de gauche inquiets d'une baisse des contrats aidés au deuxième semestre. 

"L'ensemble du système ne produit pas de bons résultats pour le retour à l'emploi", faisait  valoir le Premier ministre, sur BFMT, le 24 août 2017. Il ajoutait qu'"il y a une quinzaine d'années on était sur des volumes de 900-950.000 contrats" et cela n'a pas fait massivement "baisser le chômage". 

Un changement de position

Mais Christophe Castaner n’a pas toujours défendu cette position. En novembre 2016, à l’occasion du projet de loi de finances pour 2017, il était le rapporteur spécial chargé de la question des emplois aidés à l’Assemblée. Il écrivait dans son rapport : "Le Rapporteur spécial regrette cette diminution de l’enveloppe accordée aux CUI-CIE, étant donné les résultats encourageants en matière d’insertion durable dans l’emploi de cette forme de contrats au bénéfice du secteur marchand, malgré la persistance de certains effets d’aubaine pour les entreprises".

Il précisait même en commission qu’il n’était "pas utile de jeter l’anathème sur les emplois aidés" et défendait les "conséquences heureuses" des emplois aidés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.