Rentrée scolaire : "Il y a environ 1 000 annonces sur France Travail pour trouver des enseignants", selon le vice-président de la FCPE

L'association de parents d'élèves demande au prochain gouvernement d'organiser "immédiatement" une "grande concertation nationale", à quelques jours de la rentrée, alors que plusieurs classes n'auront pas de professeur, d'après Grégoire Ensel, vice-président de la FCPE.
Article rédigé par franceinfo
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Rentrée scolaire. Illustration. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

"Les professeurs absents non remplacés, c'est toujours une réalité. On sait aujourd'hui qu'il y a environ 1 000 annonces sur France Travail pour trouver des enseignants à la veille de la rentrée", affirme Grégoire Ensel, vice-président de la FCPE sur France Bleu Bourgogne vendredi 30 août, alors que les élèves s'apprêtent à faire leur rentrée.

L'association de parents d'élèves demande au prochain gouvernement d'organiser "immédiatement" une "grande concertation nationale", "une convention citoyenne pour construire le projet de société" qu'est l'école.

"Quand l'école est déréglée, c'est toute la société qui se dérègle."

Grégoire Ensel, vice-président de la FCPE

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Le fait que le métier d'enseignant n'attire plus est "inquiétant" parce que "l'école publique, c'est le pilier de notre pays, c'est ce qui fait vivre le cœur des villages, des quartiers, des villes", ajoute Grégoire Ensel. Selon lui, les enseignants sont confrontés à "une quête de sens dans leur métier" et à "des conditions de travail de plus en plus difficiles". "Leurs conditions de travail, ce sont les conditions de scolarité de nos enfants au quotidien", déplore le vice-président de la FCPE.

Concerter, construire, dialoguer

"La ministre elle-même l'a dit il y a 48 heures, que les moyens n'étaient pas à la hauteur des besoins. Et nous, on le dit depuis des années, on le constate sur le terrain", poursuit Grégoire Ensel, rappelant que son association restera "vigilante" pour cette nouvelle rentrée scolaire. Il appelle à "concerter", "construire" et "dialoguer". "Aujourd'hui, l'enjeu c'est ça, si on ne veut pas que le système s'effondre", conclut-il.

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