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Vidéo Rentrée scolaire : "Nous devons faire avec la situation qui est tendue", assure le ministre de l'Education Pap Ndiaye

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"nous avons des difficultés de recrutement" juge Pap Ndiaye
"nous avons des difficultés de recrutement" juge Pap Ndiaye "nous avons des difficultés de recrutement" juge Pap Ndiaye
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le ministre de l'Education nationale était l'invité du "20 Heures" de France 2. Il a évidemment évoqué une rentrée scolaire "tendue", à l'image des formations dispensées à la hâte aux enseignants contractuels devant pallier le manque de professeurs.

"Ce n'est pas une situation optimale, je vous l'accorde". Sur le plateau du "20 Heures" de France 2, jeudi 25 août, Pap Ndiaye n'a pas nié que la rentrée scolaire ne s'annonce pas dans des conditions idéales. Ainsi, les nouveaux enseignants contractuels recrutés en vue de cette année scolaire 2022 n'ont eu que quatre jours de formation avant la rentrée. 

>> REPLAY. Revivez l'interview du ministre de l'Education nationale au "20 Heures" de France 2

"C'est un métier d'expérience, aucun doute là-dessus, a assuré le ministre de l'Education nationale, j'aimerais que tous les enseignants aient une expérience conséquente. Mais nous devons faire avec la situation qui est tendue, nous avons des difficultés de recrutement dans certaines disciplines et académies."

"On parle de 3 000 enseignants contractuels nouveaux, sur un total de 850 000 enseignants, donc c'est 0,3% du total."

Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale

au "20 Heures" de France 2

"Il manque 1% d’enseignants dans le primaire, 8% dans le secondaire, c’est un peu trop je le reconnais volontiers", a-t-il précisé. Il a également ajouté que "toutes les disciplines ne sont pas concernées par les difficultés". Et d'ajouter : "La rentrée s’annonce dans des conditions convenables, mais je ne dirais pas optimales".

Interrogé sur la pénurie de chauffeurs scolaires, le ministre de l'Education a répondu que le transport scolaire "ne dépend pas du ministère de l'Education nationale ni de l'Etat mais des régions". Il a reconnu malgré tout "des difficultés de recrutement de chauffeurs scolaires" et a assuré que ses équipes étaient "très mobilisées". "Nous sommes confiants pour la rentrée, tout en n'excluant pas des difficultés ponctuelles", a-t-il conclu.

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