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Roselyne Bachelot a annoncé que certaines pénalités financières prévues contre les médecins étaient reportées

"Je vais mettre volontairement entre parenthèses deux dispositions de la loi HPST, celle relative à la déclaration des absences et celle relative aux contrats santé solidarité", a déclaré vendredi la ministre lors d'un congrès sur la médecine générale à Nice.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Roselyne Bachelot (France 3)

"Je vais mettre volontairement entre parenthèses deux dispositions de la loi HPST, celle relative à la déclaration des absences et celle relative aux contrats santé solidarité", a déclaré vendredi la ministre lors d'un congrès sur la médecine générale à Nice.Elle a également ajourné les déclarations obligatoires pour les médecins de leurs absences, une autre mesure prévue dans sa loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires" (HPST).

Les "contrats santé solidarité", prévus par la loi Bachelot adoptée en 2009, visaient les médecins des zones les plus fournies, qui devaient s'engager à exercer quelques jours par mois dans les zones moins bien pourvues. D'abord facultatifs, ces contrats devaient devenir obligatoires à partir de 2013 et ceux refusant de s'y plier auraient dû s'acquitter d'une contribution de près de 3.000 euros par an.

Cette mesure, ainsi que l'obligation pour les médecins de déclarer leurs absences, avaient été vivement dénoncées par les syndicats de médecins.

Après la promesse par Nicolas Sarkozy d'une hausse du tarif de la consultation des généralistes à 23 euros en 2011, cette mise "entre parenthèses" de mesures très critiquées par les médecins libéraux apparaît comme un nouveau geste en direction de cette profession. Le principal syndicat de médecins généralistes, MG France, s'est félicité vendredi "de l'abandon des mesures injustes, vexatoires et inefficaces".

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