Ségolène Royal pose en "Liberté guidant le peuple"
La photo, qui s'inspire du tableau de Delacroix, illustre un dossier consacré au courage en politique dans "Le Parisien magazine" à paraître vendredi.
Après Arnaud Montebourg en marinière, Ségolène Royal en Delacroix. Dans Le Parisien magazine à paraître vendredi 25 octobre, l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 et présidente de la région Poitou-Charentes pose en tunique blanche, pieds nus, un drapeau français dans les mains. Le cliché, inspiré du tableau d'Eugène Delacroix La Liberté guidant le peuple (1830), a été tweeté par l'hebdomadaire.
@RoyalSegolene nous a donné sa vision du courage en #politique. Découvrez son interview vendredi dans Le Parisien Mag pic.twitter.com/M187caCjrU
— Le Parisien Magazine (@LeParisienMag) October 24, 2013
La photo illustre un article intitulé "Osez, monsieur le président", qui se penche sur le courage en politique. Ségolène Royal définit cette notion comme "savoir prendre des décisions difficiles au risque de ne pas être entendu par tous". "Oser des réponses neuves quand les anciennes ne fonctionnent plus. Et prendre le risque de décisions impopulaires", ajoute celle qui se dit "amusée" par cette séance photo dont le résultat devrait faire réagir.
Un cliché marketing
Dans une interview accordée à L'Express, François Vey, le rédacteur en chef du magazine, explique que l'idée est venue de l'envie de "bâtir un sujet sur le courage en politique". Ségolène Royal correspondait à l'image de ce courage, selon un sondage de l'institut BVA, et en raison de son livre Cette Belle Idée du courage.
"Maquilleurs, stylistes, photographe, coiffeurs", malgré le lourd travail demandé par cette photo, François Vey précise que Ségolène Royal "a très bien joué le jeu". Enfin, le rédacteur en chef assume l'aspect marketing d'une telle photo, qui devrait doper les ventes : "Quoi de mieux pour attirer l'œil et faire la promotion d'un titre de presse qu'un cliché volontairement décalé ou provocateur pour surprendre et installer une notoriété ? Nous croyons dur comme fer au poids de l'image comme vecteur."
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