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Trois bus ont été attaqués mercredi soir à Tremblay-en-France

Les dégâts sont importants mais il n'y a aucun blessé, selon des sources syndicales et policières.Ces incidents sont liés à l'interpellation pour rébellion de trois personnes, plus tôt dans la soirée, dans cette ville de Seine-Saint-Denis, selon le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Article rédigé par France2.fr
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Des salariés des Courriers d'Ile-de-France ont cessé le travail après le caillassage de 3 bus à Tremblay (15 avril 2010) (AFP / Miguel Medina)

Les dégâts sont importants mais il n'y a aucun blessé, selon des sources syndicales et policières.

Ces incidents sont liés à l'interpellation pour rébellion de trois personnes, plus tôt dans la soirée, dans cette ville de Seine-Saint-Denis, selon le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

Un des bus qui a été caillassé était sous escorte policière. Selon une source policière, il n'est pas exclu que des coups de feu visant les bus aient été tirés et des "investigations" à cet égard "ont été diligentées".

Le premier incident a eu lieu à 19h30, les suivants aux alentours de minuit, selon une source syndicale. Un des trois bus, qui rentrait vide au dépôt, a eu des vitres brisées par des projectiles qui restent à identifier.

Les conducteurs des Courriers d'Ile-de-France, qui circulent dans le secteur, ont décidé d'exercer leur droit de retrait, et aucun bus ne desservait le quartier jeudi. Ils ont annoncé qu'ils ne reprendraient pas le travail sans "plan de sécurisation complet".

Un bus avait été incendié à Tremblay-en-France le 31 mars, deux jours après une opération anti-drogue dans une cité.

Deux journalistes agressés à Villepinte
Un rédacteur et un caméraman de France 3 ont été arrosés de gaz lacrymogène jeudi par un groupe de jeunes à Villepinte, commune limitrophe de Tremblay-en-France. Une caméra aurait été dérobée et le matériel de prise de son abîmé.

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