Trois personnes ont été retrouvées mortes jeudi matin, tuées par balle, dans une maison du Vernet, au sud de Toulouse
Les enquêteurs ignorent les mobiles de ces meurtres, a dit un officier de gendarmerie sur place, se gardant de se prononcer sur l'hypothèse d'un drame familial ou d'un crime crapuleux.
La maison, un pavillon sous un saule pleureur, hébergeait un couple de retraités et leur fils âgé d'au moins une quarantaine d'années, selon des voisins.
Le voisinage paraissait pencher pour la thèse du drame familial au sein d'un couple de retraités (74 et 72 ans) et de leur fils, un employé de France Télécom, entreprise dans laquelle il avait suivi son père. Ils étaient "honorablement connus", selon les mots du maire.
Le procureur et un officier de gendarmerie se gardaient, eux, de se prononcer sur cette hypothèse ou celle d'un crime crapuleux par exemple, en attendant les résultats de l'enquête. "Tout ce que je peux confirmer, c'est qu'il y a trois cadavres à l'intérieur", a dit le procureur de Toulouse Michel Valet, "est-ce que cela veut dire: trois victimes, ou bien deux et un troisième qui se serait suicidé ? Il est trop tôt pour le dire."
"Je n'avais aucun contact avec eux, ils restaient de leur côté, ils ne parlaient à personne, ils n'étaient pas causants", a relaté un voisin qui a déclaré ne pas avoir entendu de coup de feu.
Les gendarmes ont été alertés par un appel passé à la brigade locale. L'accès à la petite villa dans la rue de la Guadeloupe a été barré par une fourgonnette et une voiture de gendarmerie, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des gendarmes ont été placés en faction sur l'arrière de la bâtisse, qui ne donnait de l'extérieur aucun signe des violences commises à l'intérieur. Les lieux ont été "gelés" en attendant l'arrivée des gendarmes scientifiques. En début de matinée, ceux-ci, en tenue blanche, commençaient à s'équiper avant de faire les prélèvements à l'intérieur. Ils ont dressé à cet effet une tente auprès du pavillon.
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