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Un juge de Nanterre a convoqué Jacques Chirac dans un dossier d'emplois fictifs présumés, a rapporté mercredi Mediapart

Le dossier concerne la rémunération par la Ville de Paris, dans les années 1990, de personnes travaillant en réalité comme cadres au RPR.Déjà été entendu dans cette affaire comme "témoin assisté", dès la fin de son mandat en juillet 2007, Jacques Chirac, 77 ans, pourrait être mis en examen pour "prise illégale d'intérêt".
Article rédigé par France2.fr
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L'ancien président de la République Jacques Chirac (2007).

Le dossier concerne la rémunération par la Ville de Paris, dans les années 1990, de personnes travaillant en réalité comme cadres au RPR.

Déjà été entendu dans cette affaire comme "témoin assisté", dès la fin de son mandat en juillet 2007, Jacques Chirac, 77 ans, pourrait être mis en examen pour "prise illégale d'intérêt".

Le juge Gazeaux, chargé de l'enquête sur les financements du RPR, devrait interroger Jacques Chirac avant Noël, mais ni le parquet de Nanterre, ni les services de Jacques Chirac n'ont souhaité commenter cette information.

L'affaire de Nanterre, déjà été jugée en première instance en 2003 et en appel en 2004, a abouti à la condamnation d'Alain Juppé à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité pour "prise illégale d'intérêt". L'ancien Premier ministre et ex-adjoint aux Finances de Jacques Chirac à la Ville de Paris était jugé pour avoir fait rémunérer six cadres du RPR par la Ville de Paris entre 1990 et 1995.

Cette fois, la justice dispose d'un élément matériel contre Jacques Chirac, une lettre signée de sa main le 16 décembre 1993 dans laquelle il demande une promotion pour une personne salariée par la ville entre 1983 et 1994, Madeleine Farard, qui a reconnu durant l'enquête avoir travaillé exclusivement pour le RPR.

Maire de Paris de 1977 à 1995, Premier ministre de 1986 à 1988, député de Corrèze et président du RPR au moment des faits, l'ancien chef de l'Etat nie toute malversation.

M. Chirac a été renvoyé en correctionnelle à Paris fin octobre pour "détournement de fonds publics", dans un autre dossier visant 21 emplois présumés fictifs de "chargés de missions" à son cabinet de maire entre 1992 et 1995. Le procès devrait se tenir fin 2010.

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