Cet article date de plus de quatorze ans.

Un policier, jugé coupable de violences lors d'une interpellation, a été condamné à 6 mois de prison avec sursis

La cour a relaxé trois de ses anciens collègues, dont une femme, poursuivis pour les mêmes faits. Elle n'a pas assorti la condamnation du policier d'une inscription au casier judiciaire.Les quatre policiers de la brigade anti-criminalité (Bac) avait écopé de 8 mois de prison avec sursis en 1ere instance à Créteil en 2009. Ils avaient fait appel.
Article rédigé par France2.fr
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Des officiers de police en face d'une cité. (France2)

La cour a relaxé trois de ses anciens collègues, dont une femme, poursuivis pour les mêmes faits. Elle n'a pas assorti la condamnation du policier d'une inscription au casier judiciaire.

Les quatre policiers de la brigade anti-criminalité (Bac) avait écopé de 8 mois de prison avec sursis en 1ere instance à Créteil en 2009. Ils avaient fait appel.

Les faits remontent au 17 mai 2003, à Champigny-sur-Marne (94). Un jeune, aujourd'hui âgé de 25 ans, avait été interpellé après une course-poursuite avec la police. Il avait fui à pied un contrôle alors qu'il circulait sans casque sur une mini-moto non homologuée avec un passager. Il avait finalement été rattrapé.

Ablation de la rate et rupture du pancréas
Pris de vomissements lors de sa garde à vue, il avait été emmené par son père, après sa remise en liberté, aux urgences où il avait subi, cinq jours plus tard, une ablation de la rate et une ablation partielle du pancréas, en raison d'une rupture du pancréas.

A l'époque, une enquête de l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) avait écarté la responsabilité des policiers et le ministère public avait requis deux fois un non-lieu.

Mais le jeune homme avait ensuite déposé plainte avec constitution de partie civile.

Deux expertises médicales ont considéré que "l'hypothèse d'un coup direct comme un coup de pied (...) apparaît comme la seule explication" de la rupture du pancréas.

Les policiers avaient expliqué que le jeune homme avait chuté violemment face contre terre sur "la bordure en pierre d'une bouche d'égoUt", après avoir heurté un policier en tentant une nouvelle fois de leur échapper.

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