Une transsexuelle tente de contaminer des policiers avec le virus du sida
Il s'agit d'une "tentative alarmante", souligne la directrice départementale adjointe de la police aux frontières Delphine Allemand, mercredi 16 avril, tout en précisant que la possibilité de transmission du virus du sida s'avère "très faible".
Une transsexuelle, placée en cellule de dégrisement à l'aéroport de Nice (Alpes-Maritimes), mercredi 16 avril, a tenté de contaminer des policiers avec le virus du sida, a déclaré la police de l'air et des frontières (PAF). Cette Péruvienne s'était illustrée dans une altercation, le matin, lors de l'enregistrement de ses bagages à l'aéroport avant un vol pour Madrid (Espagne).
Elle se taillade les veines puis griffe des policiers
Ivre et très agitée, elle a été placée en cellule de dégrisement. Puis "elle s'est tailladé les bras avec un verre en plastique découpé et a annoncé qu'elle avait le sida", explique Delphine Allemand, directrice départementale adjointe de la PAF. "Des collègues ont été griffés avec la volonté délibérée de les contaminer." Six agents étaient en effet entrés dans la cellule pour empêcher la détenue de se blesser contre les murs. Quatre d'entre eux ont été dépêchés à l'hôpital, trois pour griffures aux avant-bras et au visage, un autre pour une entorse.
La possibilité de transmission est "très faible"
Il s'agit d'une "tentative alarmante", souligne Delphine Allemand, qui estime néanmoins que la possibilité de transmission du virus du sida s'avère "très faible". Cet "accident d'exposition au sang" a entraîné "un protocole de traitement préventif" de plusieurs mois pour les policiers. La transsexuelle est toujours en garde à vue, mais n'a pas encore été auditionnée par la police.
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