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Vidéo Pour Christian Estrosi, les Français "ont besoin d'amour"

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Article rédigé par franceinfo
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Christian Estrosi a exhorté Manuel Valls à agir sur le dossier des gens du voyage. Il en a profité pour se démarquer de Nathalie Kosciusko-Morizet en exprimant sa vision de la politique.

Pour Christian Estrosi, les Français "ont besoin d'amour". Interrogé, mardi 30 juillet, sur une phrase de Nathalie Kosciusko-Morizet qui a affirmé qu'en "politique il faut être un tueur", le deputé-maire UMP de Nice (Alpes-Maritimes) a répondu : "Je ne pense pas que l'on puisse faire de la politique comme ça."

"Chacun a sa méthode, peut-être que Nathalie, que je repecte (...) ressent cela au fond d'elle-même parce qu'on est dans un monde de violence et de brutalité où il faut parfois se défendre", a estimé Christian Estrosi, questionné par le journaliste de France 2 Guillaume Daret. Il a ajouté : "Moi je pense que les Français ont besoin qu'on les écoute, ont besoin d'amour (...)."

Estrosi interpelle Valls sur les gens du voyage

Par ailleurs, Christian Estrosi a répondu au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui évoquait la veille une "crise de l'autorité", en l'exhortant à "entendre" policiers, magistrats et élus dans le dossier des gens du voyage.

Selon l'élu, "avec Manuel Valls, le verbe est haut et l'action est basse". Le maire de Nice a ensuite ajouté : "Lorsque j'ai des gens du voyage qui déboulent sans droit ni titre sur des terrains de sport (...) et que je fais appel, alors que je suis en règle puisque j'ai une aire d'accueil sur ma commune, au préfet et à la police nationale, eh bien cette police nationale est humiliée parce qu'elle reçoit les ordres du ministère de l'Intérieur de ne pas agir."

Et l'élu des Alpes-Maritimes de se demander pourquoi, "lorsque les gens du voyage garent mal leurs belles et grosses voitures pour certains d'entre eux sur des terrains de sport qu'ils détruisent (...), on ne pourrait pas saisir immédiatement, sans avoir à faire appel aux tribunaux, simplement sur des constats que nous faisons en tant qu'officiers de police judiciaire, leurs véhicules".

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