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Yvelines. Le chef de la police municipale de Saint-Arnoult tué dans son bureau

Selon la gendarmerie, l'auteur du meurtre s'est rendu. Son mobile serait d'ordre privé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les enquêteurs de la gendarmerie sur les lieux du meurtre du chef de la police municipale de Saint-Arnoult (Yvelines), le 30 novembre 2012. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

FAITS DIVERS – Le chef de la police municipale de Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines) a été tué vendredi 30 novembre vers 13 heures, dans son bureau. Le meurtrier présumé s'est ensuite rendu et a été placé en garde à vue, a indiqué la gendarmerie. Selon Le Parisien, le chef de la police est mort égorgé.

L'enquête sur le crime de Saint-Arnoult est menée par la section de recherches de Versailles. Le procureur de Versailles, Vincent Lesclous, s'est rendu sur place.

Quelle est la piste privilégiée ? 

Les enquêteurs s'orientent vers la piste du crime passionnel. Selon la gendarmerie, l'auteur présumé des faits serait l'ex-mari de la compagne de la victime.

Selon le Syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM), la victime, un trentenaire, originaire de Bretagne, père de deux enfants de 3 et 8 ans, avait demandé sa mutation près de Béziers, en Languedoc-Roussillon. Il comptait s'y installer avec sa compagne. Cette décision aurait suscité la colère de l'ancien mari de cette dernière, un homme considéré comme "violent et agressif", a expliqué à l'AFP le président du SDPM, Cédric Michel.

Que sait-on des circonstance du crime ?

Les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'un proche du tueur présumé aurait reçu un SMS de sa part lui indiquant son intention de tuer son ex-femme et son concubin actuel, a rapporté l'AFP. Cette personne a donné l'alerte, mais trop tard. A peu près au même moment, les pompiers ont été appelés pour venir à la mairie de Saint-Arnoult au secours du chef de la police municipale, raconte l'AFP.

L'homme a été mortellement touché à la gorge, ont constaté les pompiers. La compagne de la victime, également menacée, a quant à elle été immédiatement placée sous protection.

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