Hollande justifie les 60 000 postes qu'il veut créer dans l'Education
Sur France 2, le candidat PS à la présidentielle a estimé que cette mesure coûterait 2,5 milliards d'euros en cinq ans, contre "75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux" que Nicolas Sarkozy aurait faits pendant son quinquennat.
Sa proposition faisait l'objet de débats depuis quelques jours, François Hollande l'a défendue personnellement vendredi 28 octobre. Sur le plateau de France 2, le candidat socialiste à la présidentielle a opposé les 2,5 milliards d'euros que coûterait la création de 60 000 postes dans l'Education nationale, qu'il défend, aux "75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux" faits pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
"Je veux préparer l'avenir, c'est-à-dire l'avenir de nos enfants, explique-t-il. Si on veut qu'il y ait de la croissance, si on veut qu'il y ait demain de l'emploi, il faut que nos enfants soient les mieux formés possible. Ce n'est plus le cas." Pendant cette interview, François Hollande a avancé le chiffre de 100 000 suppressions de postes dans l'Education nationale. Mais en mars dernier, Le Parisien estimait plutôt ce chiffre à 65 000.
François Hollande met ainsi un terme aux tergiversations de son camp, qui avait soufflé le chaud et le froid sur cette proposition de peur de déplaire à l'heure où l'Etat doit lutter contre la dette publique. Le député PS Michel Sapin avait évoqué en début de semaine la possibilité de rééquilibrer le nombre total de fonctionnaires, c'est-à-dire de supprimer des postes dans d'autres secteurs de la fonction publique pour en créer dans l'Education nationale. Cette idée semble donc définitivement abandonnée par le candidat Hollande.
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