Histoire : le Conseil national de la Résistance il y a 70 ans

Il y a 70 ans, en pleine guerre, le Conseil national de la Résistance imaginait le visage de la France a l'issue du conflit. Sécurité sociale, congés payés. Un programme économique et social qui était alors mis sur pied.

C'est la guerre, l'Occupation. En France, des hommes, dans l'ombre, résistent aux Allemands et à leurs complices. L'action militaire n'est pas tout. Il faut aussi préparer l'après-guerre. Ce sera le rôle de l'Etat major de la Résistance, CNR, fondé au printemps 1943 par Jean Moulin, délégué du Général de Gaulle. Voici les principaux dirigeants du Conseil national de la Résistance. Sur cette photo figurent les chefs des grands réseaux, des partis politiques de droite comme de gauche. En pleine clandestinité, ces chefs ont élaboré un programme économique et social en prenant des risques.

Avec les polices allemandes et françaises aux trousses, ces gens qui n'ont aucun moyen de communication n'arrêtent pas de discuter, d'améliorer les idées pour arriver à l'unanimité autour d'un programme.

Le 15 mars 1944, le programme de la Résistance est adopté à l'unanimité.

Le programme du CNR amène l'idée d'une solidarité très large. Ce sont les assurances sociales, la retraite, la Sécurité sociale. L'idée qu'il y a une solidarité entré toutés Iés composantes d'une société. Cela crée un cadre dans lequel on vit encore même s'il est progressivement renié.

Dès la Libération, Charles de Gaulle, président du gouvernement provisoire, annonce lui-même les nationalisations des banques et des compagnies d'assurances.

Dans tous les cas, l'intérétép raitucilréc dé éédavtn l'intérêt général. Que les grandes sources de la richesse commune soient exploitées non pas pour le profit de quelques- uns mais pour l'avantage de tous.

C'est l'air du temps, l'intervention de l'Etat.

Comme c'est bon les vacances.

L'air du temps, ce sont les congés payés, les comités d'entreprise, la Sécurité sociale, l'Etat providence issu du programme.

"Les Jours heureux", c'est aussi le titre d'un documentaire, de Gilles Perret, sorti en salles il y a peu.