Internet : arnaque aux jeux vidéos
La région de Sydney toujours en proie aux flammes. La ville est plongée dans un épais brouillard dû à la fumée. Il est conseille aux personnes ayant des difficultés respiratoires de ne pas sortir et d'éviter toute activité physique. Notre enquête ce soir sur les jeux en ligne téléchargeables sur les smartphones et les tablettes. Après un premier achat à moins d'un euro, la facture peut très vite s'alourdir.
C'était au cours d'un repas chez des amis. Au deuxième plat, les enfants s'ennuient et demandent à leur mère l'autorisation de jouer sur son téléphone portable. Un jeu pour enfant qu'elle télécharge gratuitement en entrant en cachette son code d'accès personnel.
C'est une application avec un aquarium. On peut l'alimenter de plein de nouveaux poissons. Je ne méfie pas parce que c'est gratuit. Quand j'ai reçu la facture, il y a 20 poissons à 1,99 euros, 300 poissons. En tout ça fait plus de 200 euros.
La petite pensait acheter des poissons avec de l'argent virtuel. En réalité, la carte bancaire de sa maman était débitée. Une fois saisi, le code reste actif 15 minutes. Chaque achat prolonge le délai de 15 minutes. Les enfants se sont fait disputer.
C'est de l'arnaque pour des petits. Comme les parents ne savent pas ce qu'ils font, quand ils s'en rendent compte, ils recoivent une facture grande comme ça.
De très gros profits surtout pour l'éditeur du jeu qui gagne plus d'un million de dollars par mois. Au début, le jeu de Guillaume était gratuit. Très vite il s'est rendu compte qu'il fallait payer.
Si on arrive au niveau 30 ou 40 sans l'abonnement, ça ne sert à rien de jouer.
Il s'abonne pour 5 euros par mois. Mais ce n'est pas fini. Pourjouer en ligne avec d'autres joueurs, il faut acheter des armes, des panoplies. C'est simple comme un coup de fil.
1,35 euro par appel puis 34 centimes par minute, plus un éventuel surcoût lie à votre opérateur.
Il s'agit d'un numéro surtaxé. A chaque appel il obtient un code pour progresser dans son jeu. Aujourd'hui, Guillaume ne paye plus rien. Il a abandonné la partie.
Au bout d'un an ça fait 20, 40, 100 euros.
Au siège de cette association arrivent de nombreuses plaintes de parents. Accrocher le client par du gratuit, puis multiplier les petites sommes est un modèle économique rentable.
On se retrouve avec une facture de 405,74 euros. Générée uniquement par des appels : 196 appels passés. Ça s'appelle du micro paiement avec une impossibilité d'être rembourse.
Il faut agir en amont en installant un contrôle parental. Un logiciel obligatoire et gratuit dans le contrat de chaque opérateur. Les abonnés ne le savent pas toujours. Face à la demande des clients, cet opérateur propose des cours en boutique ou sur internet pour apprendre à maîtriser les dépenses.
Sans carte bancaire, vous pouvez acheter du contenu multimédia. Il faut essayer de contrôler ça. Ils sont à la recherche d'informations. Avec le contrôle parental ou des systèmes pour limiter ou bloquer ces systèmes de micro-paiement. tous les appareils sont connectés et doivent être protégés.
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