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Vidéo Le mot-clé "idiot" désormais associé à Donald Trump sur Google

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Sundar Pichai a répondu aux parlementaires américains qui accusent le moteur de recherche de partialité politique en faveur du camp démocrate. Parmi les questions : pourquoi une image de Donald Trump apparaît lorsque l'on recherche le mot "idiot".
VIDEO. Le mot-clé "idiot" désormais associé à Donald Trump sur Google Sundar Pichai a répondu aux parlementaires américains qui accusent le moteur de recherche de partialité politique en faveur du camp démocrate. Parmi les questions : pourquoi une image de Donald Trump apparaît lorsque l'on recherche le mot "idiot". (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Sundar Pichai a répondu aux parlementaires américains qui accusent le moteur de recherche de partialité politique en faveur du camp démocrate. Parmi les questions : pourquoi une image de Donald Trump apparaît lorsque l'on recherche le mot "idiot".

Il était l'un des derniers patrons de la Silicon Valley à ne pas avoir fait face au Congrès. Le 11 décembre, le PDG de Google, Sundar Pichai a finalement répondu aux accusations d'orientation politique dont fait l'objet le moteur de recherche. Pendant ces trois heures d'audition - durant lesquelles il n'a pas vraiment été inquiété - Sundar Pichai a notamment dû expliquer aux parlementaires américains la raison pour laquelle une photo de Donald Trump apparaît en premier lorsque le mot "idiot" est recherché. "Notre système produit un arbre de recherche à chaque fois que vous tapez un mot clé", a expliqué Sundar Pichai, profitant de la faible expertise des parlementaires en matière de technologie pour donner des réponses imprécises.

La Silicon Valley face au Congrès

"Chez Google, nous avons amassé et stocké des copies de milliards de pages Internet dans notre catalogue. Nous prenons le mot-clé et nous l'associons aux différentes pages que nous classons sur une base de 200 critères différents", a-t-il indiqué. "En fonction de cela, nous essayons de trouver les meilleurs résultats pour cette recherche. Ensuite nous les évaluons avec des outils extérieurs qui suivent des recommandations dénuées de toute subjectivité."
Le PDG de Google était l'un des derniers patrons de la Silicon Valley à être interrogé par les membres de la chambre des représentants. En septembre, les dirigeants de Facebook et Twitter avaient dû s’expliquer sur leur inaction face à l'ingérence russe dans la présidentielle 2016.

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