L'Afrique du Sud envisage d'attaquer en justice la nouvelle politique de partage de données entre WhatsApp et Facebook
Le régulateur sud-africain de l'information juge que la nouvelle politique de partage de données entre WhatsApp et Facebook viole les lois de son pays sur la protection des données.
L'Afrique du Sud passe à l'attaque. Le régulateur sud-africain de l'information a annoncé, jeudi 13 mai, qu'il envisageait une action en justice contre la nouvelle politique de partage de données entre WhatsApp et Facebook, après l'échec de négociations. Dans un communiqué, le régulateur sud-africain a précisé que faute d'accord trouvé avec WhatsApp, il donnait "des instructions à des avocats pour qu'ils préparent un avis sur la marche à suivre en termes de litige".
Le leader des applications de messagerie a informé ses utilisateurs en début d'année qu'ils devaient consentir à une nouvelle politique d'utilisation de leurs données lui permettant de partager davantage d'informations avec sa société mère, Facebook, à des fins de publicité et de commerce électronique. Une nouvelle politique de confidentialité qui viole les lois du pays sur la protection des informations personnelles, selon le régulateur sud-africain.
Nouvelle politique de WhatsApp le 15 mai
Les autorités sud-africaines ont ainsi écrit à WhatsApp pour lui demander de réviser leur politique et d'appliquer la même norme que dans l'Union européenne (UE), où WhatsApp a annoncé que les nouvelles conditions ne seront utilisées que pour développer les fonctionnalités offertes aux comptes professionnels WhatsApp Business. Un temps retardée face au tollé soulevé auprès de ses utilisateurs, WhatsApp doit appliquer sa nouvelle politique le 15 mai.
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