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Le Kirghizistan va interdire le réseau social TikTok pour protéger la santé des enfants

Les autorités de ce pays d'Asie centrale reprochent au réseau social chinois de ne pas "réduire l'accès aux informations nuisibles à la santé et au développement des enfants".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Un logo TikTok sur l'écran d'un smartphone à La Canée, en Grèce, le 25 août 2023. (NIKOLAS KOKOVLIS / NURPHOTO / AFP)

Une mesure de santé publique. Le Kirghizistan a annoncé mercredi 30 août qu'il allait interdire le réseau social TikTok, accusé par les autorités de ne pas "réduire l'accès aux informations nuisibles à la santé et au développement des enfants" de ce pays d'Asie centrale voisin de la Chine. "Le ministère de la Culture, de l'Information, du Sport et de la Jeunesse a décidé de mettre fin à la distribution du service TikTok sur le territoire de la République kirghize", a-t-il annoncé dans un communiqué.

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D'après la même source, une demande en ce sens a été transmise au ministère du Développement numérique de cette ex-république soviétique de 6 millions d'habitants, alliée de la Russie et se rapprochant de la Chine. "Nous avons reçu de nombreuses demandes inquiètes de la part d'ONG sur l'effet néfaste de TikTok", une application de partage de vidéos courtes et divertissantes, qui "affecte négativement le développement mental et la santé des enfants", assure le ministère de la Culture.

En France aussi, le Sénat menace

Les autorités disent avoir pris cette décision après avoir notamment constaté "l'absence de restriction d'accès aux informations nuisibles à la santé" physique et mentale par TikTok, qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde et dont la maison-mère est le chinois ByteDance. En Occident, TikTok est déjà confronté à des limitations croissantes, sur l'accusation de transferts de données d'utilisateurs en Chine, tandis que l'Afghanistan, l'Inde, la Jordanie ou encore la Somalie ont banni le service pour diverses raisons.

En France, le Sénat a menacé l'application d'une suspension si TikTok ne prend pas des mesures pour clarifier ses liens avec les autorités chinoises et ne met pas en place une modération "efficace" avant le 1er janvier 2024.

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