Cyberattaque mondiale : la filière immobilière de BNP Paribas également touchée
La propagation rapide de cette campagne de "cyberextorsion" illustre une nouvelle fois la vulnérabilité de certaines entreprises ou institutions à ce type d'attaques.
Ce qu'il faut savoir
Une vague massive de cyberattaques au ransomware, rappelant le mode opératoire du virus WannaCry en mai, a visé, mercredi 28 juin, des grandes entreprises et des services publics de plusieurs pays, notamment en Russie, en Ukraine, mais aussi au Danemark, en France, au Royaume-Uni, en Norvège et aux Pays-Bas.
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La filiale immobilière du groupe bancaire BNP Paribas a été touchée. BNP Paribas est ainsi l'une des plus grandes institutions financières dont on sait qu'elle a été visée par le "rançongiciel".
Un logiciel malveillant qui réclame une rançon. Comme à la mi-mai, quand plus de 300 000 ordinateurs avaient été infectés, le ransomware utilisé pour cette attaque empêche l'utilisateur d'un ordinateur fonctionnant sous Windows d'accéder à ses fichiers et réclame le paiement d'une somme d'argent, en général en monnaie virtuelle, pour rétablir cet accès.
De très nombreuses cibles. Après avoir obligé mardi le géant pétrolier russe Rosneft à passer sur un serveur de secours et la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl à revenir à des mesures manuelles du niveau de radioactivité, le ransomware cause des pannes informatiques chez le transporteur maritime Maersk, coupe le courant chez le propriétaire des biscuits Lu et Oreo, contraint des salariés allemands de Nivea à cesser le travail...
Le parquet de Paris ouvre une enquête. Le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête sur cette cyberattaque, a-t-on appris de source judiciaire. En France, le géant publicitaire britannique WPP, l'industriel français Saint-Gobain, le distributeur Auchan et la SNCF ont indiqué avoir été touchés.