L'Union européenne dénonce le cyberespionnage russe et menace de sanctions
Selon l'UE, des attaques ont visé des parlementaires, fonctionnaires, hommes et femmes politiques, journalistes et membres de la société civile.
L'Union européenne (UE) a dénoncé, vendredi 24 septembre, des activités de cyberespionnage "inacceptables" de la Russie contre des responsables politiques européens, et envisage des mesures pour les sanctionner.
"Certains Etats membres de l'UE ont observé des cyberactivités malveillantes, collectivement désignées sous le nom de Ghostwriter, et les ont associées à l'Etat russe", a souligné le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, au nom des Vingt-Sept. "L'UE et ses Etats membres dénoncent fermement ces cyberactivités malveillantes, auxquelles toutes les parties concernées doivent mettre un terme immédiatement."
Les attaques ont visé des parlementaires, fonctionnaires, hommes et femmes politiques, journalistes et membres de la société civile en accédant à des systèmes informatiques, à des comptes personnels et en volant des données, précise le communiqué. Le gouvernement allemand a notamment accusé les services secrets russes de mener des attaques de hameçonnage visant des parlementaires allemands et a dénoncé des tentatives d'influencer les élections législatives du pays, prévues dimanche. La justice allemande a ouvert une enquête "sur un soupçon d'activité de services de renseignements étrangers".
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