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Ondes : le régulateur français fait baisser la puissance d'émission de trois modèles de smartphones

"Les sociétés Samsung, Hisense et Gigaset ont pris la décision de réduire la puissance de leurs terminaux via une mise à jour logicielle", a annoncé, lundi, l'Agence nationale des fréquences.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un smartphone dans la poche d'un sac à dos. (CONSTANT FORME-BECHERAT / HANS LUCAS / AFP)

Ils ont été sommés de faire un pas en arrière. Trois constructeurs de smartphones, mis en demeure par l'Agence nationale des fréquences (ANFR) ont dû modifier la puissance d'émission de certains appareils pour limiter l'exposition des utilisateurs aux ondes électromagnétiques. "Les sociétés Samsung, Hisense et Gigaset ont pris la décision de réduire la puissance de leurs terminaux via une mise à jour logicielle", annonce l'ANFR, lundi 11 juillet.

L'agence chargée du contrôle de l'utilisation du spectre électromagnétique, utilisé notamment pour les télécommunications sans fil, avait contrôlé les téléphones Galaxy Note 10 Plus (Samsung), Infinity H30 (Hisense) et GS290 (Gigaset). Elle avait repéré des valeurs dépassant les limites imposées par la réglementation européenne. Ces valeurs encadrent les débits d'absorption spécifique (DAS), une notion qui permet de quantifier l'énergie transportée par les ondes électromagnétiques et absorbée par le corps humain. Les mesures sont effectuées dans plusieurs situations : téléphone à la main, près du corps ou de la tête.

Des émissions divisées par trois

La mise à jour "permet de rendre les DAS localisés 'membre' et 'tronc' conformes aux limites réglementaires de 4 W/kg (watts par kilogramme) et 2 W/kg". Les appareils Samsung Galaxy Note 10 Plus et Hisense Infinity H30 passent ainsi de 4,3 W/kg avant leur mise à jour pour la mesure localisée "membre" à 2 W/kg, tandis que le Gigaset GX290 voit son DAS localisé "tronc" diminuer de 2,9 à 0,8 W/kg.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "rien n'indique pour l'instant que l'exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité soit dangereuse pour la santé humaine" et ce "malgré de nombreuses recherches".

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