Invitée : Catherine Destivelle : reportages et alpinisme
Elle a toujours visé les sommets et s'est imposée en 1991 en ouvrant une voie dans la face ouest des Drues. La "gazelle des canyons" est alors devenue une des rares femmes star de l'alpinisme. Elle a enchaîne les exploits pendant quelques années. Aujourd'hui, elle rend hommage à cette montagne dans un livre qui reprend les plus beaux reportages de "Paris-Match". Voici maintenant l'invitée des "Cinq Dernières Minutes". Cette invitée est Catherine Destivelle. Bonjour. On va feuilleter ensemble le beau livre "La montagne à la Une, "Paris-Match", 60 ans de reportages". C'est publié par votre maison d'édition du Mont-Blanc. Ce sont les plus beaux reportages de "Paris-Match" sur les alpinistes et il y a une vraie histoire entre le magazine et la montagne depuis 1980. L'incroyable succès de ce reportage sur Herzog en 1950 a été le début d'une très belle histoire.
Catherine Destivelle : depuis l'ascension de l'Anapurna. Où ,PAris-Match a mis en couverture Maurice Herzog. Cela avait multiplié par 8 les ventes. Ils ont suivi les alpinistes 60 ans. Les alpinistes sont devenus des héros récurrents de Match. alpinistes ont pu vivre de la montagne grâce a Paris Match.
Elise Lucet : la médiatisation leur a permis de trouver des sponsors.
Catherine Destivelle : En plus comme on avait ces sponors opn pouvait s'entraîner.
Elise Lucet : Comment avez-vous choisi les reportages, car c'est vous avec votre maison d'édition qui êtes à l'origine de ce livre.
Catherine Destivelle : On s'est plongés dans les archives et j'ai choisi le plus connu, l'Everest en 53 par exemple. Il y a eu une foule d'expéditions françaises.
Elise Lucet : C'est d'autant plus important que "Paris-Match" a joué un grand rôle dans votre histoire.
Catherine Destivelle : Ils m'ont suivie et ça a commence avec les DRues qui ont amplifié la chose. J'ai eu 2 reportages pour les Drues. J'ai pu me reposer et évoluer correctement en ouvrant une nouvelle voie.
Elise Lucet : vous êtes modeste mais c'était un exploit. Vous racontez av oir passe des heures à scruter la paroi.
Catherine Destivelle : Oui, chaque projet est mûrement prépare. On regarde ça de loin en préparant l'expédition jusqu'au moment où on est prêt. On a passé 10 jours.
Catherine Destivelle : C'est un grand souvenir, c'est la paroi mythique.
Elise Lucet : La face nord de l'Eiger. Je devenais une vraie alpiniste après cette paroi. Ça fait 1800 m de haut, c'était la façade de l'ogre.
Elise Lucet : Autre grand moment le Cervin.
Elise Lucet : Le journal vous a permis de vivre votre passion et pourtant, vous aviez presque honte de cette médiatisation.
Catherine Destivelle : J'en étais heureuse car ça me permettait d'en vivre. Elle me dérangeait par rapport a mes pairs. Je ne voulais pas qu'on me suive carj'étais une femme. Je fuyais la France.
Elise Lucet : vous vous cachiez dans la rue même dites-vous.
Catherine Destivelle.
Elise Lucet : La montagne est toujours présente dans votre vie, mais différemment, au travers de votre maison d'édition et d'autres projets ? Vous donnez des conférences. Aussi entreprendre. Je raconte comment je fais pour me préparer, construire la confiance, savoir s'entourer.
Elise Lucet : Merci Catherine Destivelle, je rappelle le titre de votre livre "La montagne à la Une, Paris-Match, 60 ans de reportages", aux éditions du Mont-Blanc.
C'est la fin de ce journal. Merci de l'avoir suivi.
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