Paralympiques 2024 : les Français motivés pour le début des épreuves de para canoë
Ils se sont élancés tôt ce vendredi 6 septembre avec l’envie de voler sur l’eau. Le para canoë, 200 mètres de course, un sprint à la force des bras qui dure entre 40 secondes et une minute. Une rapidité presque déconcertante pour le public présent à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne). Il existe deux types d’embarcations dans la discipline : le va’a, une sorte de pirogue accompagnée d’un balancier pour donner de l’équilibre, et le traditionnel kayak, avec une pagaie à deux pales.
Des bateaux plus larges que ceux des valides
Les athlètes ont un handicap moteur. Rémi Boullé est, lui, paraplégique depuis un accident de parachute lorsqu’il était dans l’armée de l’air. "Je dois transmettre toute ma puissance avec les bras là où les valides poussent avec les jambes, c’est pour ça qu’on ne pourra jamais battre les valides", a-t-il expliqué. Les bateaux sont un peu plus larges que ceux qu’utilisent les valides. Pour certains, ils sont même fabriqués sur-mesure.
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