Paralympiques 2024 : la démonstration de Thomas Peyroton-Dartet qui remporte la médaille d'or sur le contre-la-montre de cyclisme sur route

Le Français, qui participe à ses premiers Jeux paralympiques, rapporte une 46e médaille à la France, la 14e en or.
Article rédigé par Hortense Leblanc
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Thomas Peyroton-Dartet lors du contre-la-montre des Jeux paralympiques de Paris 2024, le 4 septembre 2024. (ED SYKES / SIPA)

La pluie de médailles continue pour les Français en cyclisme sur route et sur le contre-la-montre paralympique. Après Heïdi Gaugain, Alexandre Léauté, Florian Jouanny, Elie de Carvalho, Dorian Foulon, Kevin Le Cunff et Gatien Le Rousseau plus tôt dans la journée, c'est Thomas Peyroton-Dartet qui s'ajoute à la liste des médaillés (catégorie C3). Le coureur de 29 ans a réalisé un magnifique chrono, lui permettant de remporter la médaille d'or. Pour ses premiers Jeux paralympiques, il a parcouru le tracé de 28,3 kilomètres à Clichy-sous-Bois en 38'28''80, devançant largement son premier adversaire, l'Espagnol Eduardo Santos Asensio (+43''91). 

Pour son premier titre international, Thomas Peyroton-Dartet a frappé fort, en prenant la tête dès le chrono intermédiaire de la mi-course, pour ne plus jamais la lâcher. "J'ai du mal à réaliser, j'ai sorti le chrono qu'il fallait, sur mes terres. Il y a quelques années, j'habitais tout près et je venais rouler ici. C'est un parcours que je connaissais par cœur. L'émulation de cette équipe de France m'a permis d'aller jusqu'au bout de l'effort", a-t-il réagi après la course. 

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Cette médaille d'or vient récompenser la résilience de Thomas Peyroton-Dartet, passé proche du monde professionnel en cyclisme mais atteint depuis 2017 par une ataxie cérébelleuse, une maladie neurologique. "Ce sont mes premiers Jeux paralympiques, j'étais déjà sportif de haut niveau par le passé, mais un grave accident à Tahiti en compétition m'a amené au paracyclisme. Ça a été difficile au début d'accepter le handicap, qui n'est pas visible. Ce n'est pas facile à différencier pour le grand public, mais je veux dire qu'on s'entraîne tous très dur et qu'on donne le maximum", a-t-il souligné.

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