Paralympiques 2024 : le défi des transports pour les personnes à mobilité réduite
Assister à un match de rugby fauteuil lors des Jeux paralympiques était le rêve de Roxanne Bourras, 34 ans. Passionnée par ce sport, elle a dû affronter un parcours du combattant avant d’arriver. Partie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) à 9 heures, ce jeudi 29 août, l’aventure a débuté au pied de chez elle. Elle a d’abord emprunté la route pour éviter le trottoir, qu’elle juge trop incliné et dangereux pour son fauteuil.
Un parcours du combattant
Dix minutes plus tard, arrivée devant la gare du RER B, Roxanne ne peut "pas prendre les marches" et doit "faire le tour", ce qui rallonge son trajet. Sur place, elle se signale aux agents, qui doivent en principe prévenir la gare d’arrivée pour qu’une rampe d’accès soit installée à sa descente. "L’agent n’était pas au courant qu’il faut une rampe (…) et ça, ça arrive très souvent", déplore-t-elle.
Finalement, deux agents la conduiront dans un train bondé. Quinze minutes plus tard, Roxanne arrive à la station Luxembourg, où elle emprunte un ascenseur. Elle doit ensuite trouver un bus. Au total, elle aura mis plus de trois heures pour assister au match, contre 40 minutes pour une personne valide.
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