Paralympiques 2024 : le défi des transports pour les personnes à mobilité réduite

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Il est parfois compliqué, pour les personnes à mobilité réduite, de se rendre sur les sites olympiques au cœur de Paris. Reportage, jeudi 29 août, auprès d’une supportrice de rugby fauteuil.
le défi des transports pour les personnes à mobilité réduite Il est parfois compliqué, pour les personnes à mobilité réduite, de se rendre sur les sites olympiques au cœur de Paris. Reportage, jeudi 29 août, auprès d’une supportrice de rugby fauteuil. (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. Bazizin, A. Belderrain, A. Canestraro
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Il est parfois compliqué, pour les personnes à mobilité réduite, de se rendre sur les sites olympiques au cœur de Paris. Reportage, jeudi 29 août, auprès d’une supportrice de rugby fauteuil.

Assister à un match de rugby fauteuil lors des Jeux paralympiques était le rêve de Roxanne Bourras, 34 ans. Passionnée par ce sport, elle a dû affronter un parcours du combattant avant d’arriver. Partie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) à 9 heures, ce jeudi 29 août, l’aventure a débuté au pied de chez elle. Elle a d’abord emprunté la route pour éviter le trottoir, qu’elle juge trop incliné et dangereux pour son fauteuil. 

Un parcours du combattant 

Dix minutes plus tard, arrivée devant la gare du RER B, Roxanne ne peut "pas prendre les marches" et doit "faire le tour", ce qui rallonge son trajet. Sur place, elle se signale aux agents, qui doivent en principe prévenir la gare d’arrivée pour qu’une rampe d’accès soit installée à sa descente. "L’agent n’était pas au courant qu’il faut une rampe (…) et ça, ça arrive très souvent", déplore-t-elle. 

Finalement, deux agents la conduiront dans un train bondé. Quinze minutes plus tard, Roxanne arrive à la station Luxembourg, où elle emprunte un ascenseur. Elle doit ensuite trouver un bus. Au total, elle aura mis plus de trois heures pour assister au match, contre 40 minutes pour une personne valide. 

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