Paris 2024 : "On va faire prendre conscience que le sport est accessible à tous", s'enthousiasme Alexis Hanquinquant sur son rôle de porte-drapeau

Le paratriathlète, porte-drapeau de la France pour les Jeux paralympiques, a détaillé vendredi l'importance que son rôle et celui de Nantenin Keïta vont avoir pour le parasport.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Nantenin Keita et Alexis Hanquinquant, porte-drapeaux de la délégation françaises aux Jeux paralympiques, dans le hall de France Télévisions, à Paris, le 12 juillet 2024. (KMSP/AFP)

Alexis Hanquinquant n'est pas encore un homme totalement comblé. Il ne le sera qu'avec la médaille d'or du paratriathlon autour du cou. En attendant c'est un homme heureux. Heureux d'avoir été choisi par ses pairs pour conduire la délégation française lors des Jeux paralympiques de Paris. Selon lui, ce rôle va aussi permettre de faire changer le regard sur la différence et le handicap. 

Qu'est ce que ça représente pour vous aujourd'hui ce rôle de porte-drapeau ? 

Alexis Hanquinquant : C'est beaucoup de fierté, beaucoup d'humilité parce que j'ai été élu et je remercie forcément tous les athlètes qui ont voté pour moi. Fierté forcément parce que j'ai un grand-père qui a combattu pour la France, je sais qu'il n'est plus là et je pense qu'il serait fier de son petit-fils.

Je suis très chauvin, je suis fier d'être normand, fier d'être français et ça me touche énormément de pouvoir représenter mon pays de cette façon. Et encore plus pour mon sport aussi, puisque c'est la première fois qu'un porte-drapeau soit issu du triathlon. 

C'est aussi une responsabilité ? 

Bien sûr, c'est une grosse responsabilité et j'en prends conscience. Je pense qu'avec Nanto [Nantenin Keïta], on a vraiment un beau binôme paralympique pour vraiment faire changer le regard sur la différence, et le handicap...

C'est la première fois que les Jeux paralympiques sont en France. Le parasport, on sait qu'il est méconnu en France aujourd'hui et par les performances, je suis persuadé qu'on va booster tout ça. Qu'on va faire prendre conscience que le sport est accessible à tous, qu'il le faut pour tous.

On parle beaucoup de situation de handicap, mais pas que. Moi, je veux vraiment porter le message qu'il faut faire du sport tous ensemble, la bienveillance, le partage. Il y a une activité physique pour chaque personne. On parle de sport de haut-niveau sur des Jeux paralympiques et olympiques, mais il y a aussi du sport loisir, du sport santé et c'est super important.

Vous avez cette double casquette de porte-drapeau et d'athlète, comment être disponible avec un titre à aller chercher ? 

Bien sûr qu'il va falloir l'encaisser et ça va prendre un peu d'énergie d'être porte-drapeau, mais je suis quelqu'un qui n'en manque pas. Et bien sûr que cette médaille paralympique, il va falloir venir me la chercher autour du cou parce que je la veux à tout prix, je suis prêt à affronter ça. Je savais qu'en tant que porte-drapeau ça me prendrait un petit peu d'énergie, mais (...) je pense que ce sont des vases communicants et qu'on va tirer du positif dans cette énergie un petit peu perdue. Il faudra compter sur moi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.