En images Paralympiques 2024 : découvrez les masques les plus originaux des athlètes non voyantes, du papillon à Wonder Woman

Article rédigé par franceinfo
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Les sportifs porteurs d'un handicap visuel doivent porter un masque occultant lors des épreuves de para-athlétisme, qui ont débuté vendredi. L'occasion pour certaines de se distinguer.

Des messages d'encouragement, des oreilles de chat ou encore un papillon... Alors que les épreuves d'athlétisme des Jeux paralympiques de Paris 2024 ont débuté vendredi 30 août au Stade de France, les para-athlètes malvoyants ou non voyants ont fait le show sur la piste, grâce à leurs masques au look parfois osé.

Dans les catégories T11 à T13 et F11 à F13, qui regroupent les athlètes porteurs d'un handicap visuel, tous les concurrents doivent avoir à tout moment les yeux couverts par un masque qui "bloque entièrement la lumière", sous peine de disqualification, détaille le règlement de la fédération internationale de para-athlétisme. Une façon de garantir une totale équité entre des athlètes dont le handicap peut être plus ou moins sévère.

Un point réglementaire qui offre aussi aux para-athlètes qui le souhaitent un espace d'expression de leur style, comme pour l'italienne Arjola Dedaj, qui en a fait une marque de fabrique, et a marqué les esprits avec son papillon bleu. Voici les masques les plus remarquables observés pendant ce premier jour de compétition.

 

L'Italienne Arjola Dedaj et son déjà célèbre masque de papillon, aussi orné des couleurs du drapeau italien, lors de la finale du saut en hauteur T11, vendredi. (EMILIO MORENATTI / SIPA)
La Colombienne Ionis Dayana Salcedo Rodriguez portait sur les yeux une tête de chat lors de sa demi-finale du 400 m T11, aux côtés de son guide, plus sobrement vétu. (ULRIK PEDERSEN / AFP)
Lors des séries du 400 m T11, vendredi, la Brésilienne Camila Muller avait enfilé les yeux de Wonder Woman, dont l'esprit a peut-être aidé la sprinteuse à battre son record personnel. (ULRIK PEDERSEN / AFP)
De façon plus énigmatique, c'est le mot "mère", en français, qui était brodé sur les yeux de sa compatriote Jhulia Karol Dos Santos lors des séries du 400 m T11, vendredi. (EZRA SHAW / GETTY IMAGES)
"Never over", "Ce n'est jamais fini", proclame le masque porté par la Brésilienne Lorena Silva Spoladore en finale du saut en longueur T11, vendredi. (TOM WELLER/VOIGT / GETTY IMAGES EUROPE)
La sprinteuse Thalita Simplicio, aussi engagée sur le 400 m T11, a choisi une image tirée de ses souvenirs d'enfance : le théâtre Alberto Maranhao de la ville de Natal (Brésil), où elle a grandi. (ULRIK PEDERSEN / AFP)

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